2021

Rapport annuel pour le Parti socialiste vaudois

L’année 2021 s’est ouverte sous la même mauvaise étoile que 2020, celle du coronavirus. Comme Président du groupe parlementaire, c’est évidemment le dossier qui m’a le plus occupé en 2021. Nous avons dû lutter pour la prolongation des aides économiques et je me suis personnellement engagé en particulier pour l’indemnisation à 100 % des bas salaires en cas de chômage partiel. Cette clause a été adoptée.

La lutte contre le complotisme anti vaccinal et niant l’existence du coronavirus a demandé passablement d’énergie, d’autant plus avec des votations populaires en rapport avec cette question.

Lors de la première moitié de l’année, j’ai consacré passablement de temps et de force à défendre le projet de loi sur le CO2, attaqué par l’UDC et les milieux pétroliers. Malheureusement, nous avons échoué en votation populaire. Même si l’échec était très serré, il montre que cette approche étroitement économique ne suffit plus pour avancer dans la lutte contre réchauffement climatique.

C’est la raison pour laquelle nous avons commencé les préparatifs pour le lancement d’une initiative populaire en faveur d’un fonds pour le climat. J’y ai consacré passablement d’énergie pendant la deuxième moitié de l’année. Je pense en effet qu’il est indispensable de soutenir financièrement tous les investissements nécessaires à la transition énergétique, qu’il soit le fait de particuliers, d’investisseurs immobiliers, d’entreprises ou de collectivités publiques.

À noter que durant l’année 2021, j’ai tenu 28 conférences ou débats sur la question de l’énergie et du climat, soit en rapport avec la loi sur le CO2, soit en rapport avec mon livre « Le plan solaire et climat ».